Un peu de people sur ce blog!

Après les frasques de Cécilia et Nicolas et en attendant l'épopée annoncée de Ségolène et François, les médias nous offrent l'intermède joué par Béatrice et Jean-Louis.

Elle présente le 20h00 de France 2, il est ministre de la Cohésion sociale et du travail (entre autre). Béatrice Schönberg et Jean-Louis Borloo sont sous les feux de la rampe pour alimenter une polémique qui l'affecte elle, à cause de lui. Parce qu'elle serait mariée à un ministre, des syndicalistes obtus et un journaliste devenu spécialiste en vivisection du tube cathodique reprochent à la présentatrice de porter atteinte la déontologie des membres de la rédaction de France 2.

Je le dis tout net. Je suis d'accord et j'eus préféré qu'en raison de sa nouvelle situation personnelle, Béatrice Schönberg sollicite, de son propre chef, une nouvelle affectation au sein de France télévision. Le service pulbic de l'audiovisuel ne manque pas de postes exposés, propres à satisfaire l'égo d'une journaliste de talent sans laisser croire à une confusion des genres. Car qu'on le veuille ou non, ce type d'union entre la belle journaliste et le beau ministre alimente le fond de sauce du populisme qui fait dire à la France d'en bas que la France d'en haut sait bien se trouver. C'est injuste, excessif et pas très honnête. Il n'empêche. C'est "la vérité" d'une démocratie moderne qui a trop subit un usage immoral et dévoyé du pouvoir. Béatrice Schönberg n'a pas quitté le 20h00 de France 2. Jean-Louis Borloo n'a pas démissionné. C'est leur choix car comme l'a dit le ministre du couple au micro, de Jean-Michel Apathie, sur RTL: "Chacun a sa propre intégrité professionnelle..."

Ceci étant, je trouve la vindicte syndicale assez pathétique tant elle masque mal les arrières pensées politiques et les sous-entendus partisans. Béatrice Schönberg et Jean-Louis Borloo se sont mariés le 21 juillet 2005. Je m'en souviens car Paris-Match y était et m'a montré la photo des jeunes mariés. Il m'avait même annoncé le lieux du voyage de noce. Or à l'époque la réprobation syndicale, si forte aujourd'hui, n'était pas parvenue jusqu'à mes oreilles pourtant bien ouvertes. C'est seulement 8 mois après, et au coeur d'une crise qui fait tanguer le pouvoir qu'on nous sort l'atteinte portée à l'étiquette journalistique.

Heureusement, Béatrice Schönberg n'est pas la femme de n'importe qui!

Jean-Louis Borloo se sort bien de la crise du CPE. Pour des médias soucieux d'alimenter le marigot politique, il vient à point redonner du piment au duel fratricide Villepin-Sarkozy. Jean-Louis Borloo au milieu, ça peut raviver les haines et les passions. Paris-Match l'a bien senti. Il prend fait et cause pour la belle Béatrice en lui offrant sa Une sans omettre d'encenser son ministre de mari à l'intérieur.

N.B.: A la question "peut-on aimer tout le monde quand on fait da la politique?", les belges ont aussi leurs bonnes histoires. Depuis le début de l'année, ils se perdent en conjecture quant à la légitimité des  sentiments unissant deux parlementaires.