Les services secrets sont-ils vraiment secrets?
Au delà des interrogations mulitples d'où découlent les interprêtations les plus variées et conduisent à rendre la vérité de cette affaire un peu plus inextricable, il est une question simples qui doit être mis en exergue: Un Ministre des Affaires étrangères a-t-il autorité pour convoquer un militaire, par ailleurs membre du cabinet du Ministre de la Défense, et lui confier une mission confidentielle, sans en référer à son Premier ministre et au Chef de l'Etat? Une réponse claire à cette question simple devrait faire rapidement progresser la vérite.
Par ailleurs, s'agissant du militaire en question, tous les articles de presse s'accordent à reconnaître en lui un grand professionnel de l'espionnage et des services secrets, rompu aux missions les plus périlleuses. Aux vues des élements toujours fournis par la presse, il est franchement permis d'en douter quand on apprend que tel un contemplateur de sa vie cachée travaillant à ses mémoires, notre homme avait pour habitude de consigner toutes ses rencontres annotés de commentaires plein d'ambiguïtés. C'est une autre interrogation digne d'une version pastichée d'OSS 117 qui vaut pour la qualité de nos agents secrets.