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l'éternité plus un jour
6 septembre 2006

Lionel Jospin, Combien de divisions?

Plus Lionel Jospin s'expose, plus Ségolène Royal s'impose.

Après une séquence émotion aux Universités d'Eté du Parti socialiste et une concession à la modernité avec l'ouverture d'un Blog, l'ancien Premier Ministre se lance dans un plan média. Hier France Inter, aujourd'hui le Parisien. Dans un langage qui sent bon la dialectique trotskyste, il tourne grossièrement autour du pot tentant de donner un sens à sa candidature.

Ce faisant, les leçons en creux qu'il assène à Ségolène Royal - "Il faut avoir un bon candidat qui puisse  être aussi un bon Président.", "J'ai au moins un point d'accord avec Sarkozy parce que qu'il traite la politique sérieusement." - semblent avoir un effet contraire à celui escompté au sein du Parti socialiste. En réponse au positionnement ambiguë de Lionel Jospin qui pour cacher son farouche "désir d'avenir" personnel pour 2007, semble faire de l'élimination de Ségolène Royal l'unique motivation de son retour, celle-ci, en fine tacticienne, annonce au même moment le poid de ses ralliements et la structuration de ses soutiens. C'est la diffusion d'une liste (impressionnante pour une candidate qui n'est pas encore déclarée) des premiers participants à son "Conseil d'animation politique", parmi lesquels figurent 30 premiers secrétaires de fédérations PS. Pour quelqu'un dépourvu d'un courant au sein du parti contrairement à ses concurrents Laurent Fabius ou Dominique Strauss Kahn, Ségolène Royal s'offre, aux yeux de l'opinion, une démonstration de force susceptible de rendre crédible sa capacité à rassembler. S'il était besoin d'accentuer le rapport de force avec ses concurrents, DSK s'en charge avec force maladresse. Il annonce le même jour avoir le soutien de 12 parlementaires socialistes. Ségolène Royal en compte 37.

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Commentaires
A
"avoir un bon candidat pour avoir un bon président"<br /> <br /> Si cela pouvait être vrai. Pourtant, on a des hommes politiques qui sont d'excellents candidats, mais de mauvais présidents (Chirac) et de mauvais candidats qui auraient fait d'excellents présidents (Barre, Rocard)
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